Haïti compte environ 300 sages-femmes sur tout le territoire, rapporte le Fonds des Nations Unies pour la Population( UNFPA), soit 10 % des professionnels de la santé.
Les femmes sages-femmes participent grandement à la réduction des décès maternels. Ces dernières risquent leur vie à longueur de journée en contribuant à sauver des vies. Selon l’UNFPA, d’ici 2030 Haïti aura besoin de 2200 sages-femmes pour une meilleure couverture nationale. Cependant, celles-ci ne représentent que 300 pour une population de plus 11 millions d’habitants présentement, soit environ 10 % des professionnels de la santé.
En Haïti, l’accès à la santé dans certaines régions réculés du pays représente un vrai défi pour certaines familles. Fort souvent, les dépenses en soin de santé absorbent une partie non négligeable des revenus des ménages, par conséquent, l’arrivée des sages-femmes contribue à soulager leur économie, tout en sauvant des vies dans ces zones pour la plupart difficiles d’accès et dépourvues de centre de santé.
De ce fait, il est nécessaire de renforcer cette profession, à un moment où les professionnelles de cette dernière jouent un rôle important dans la réduction du taux de mortalité infantile et de décès maternels.
Selon l’UNFPA, dans son dernier rapport sur la Situation de la Profession des Sages-Femmes dans le monde, la couverture universelle des interventions médicales réalisées par les sages-femmes permettrait d’eviter 67 % des décès maternels d’ici 2035. Environ 4 millions de vies seront sauvées si nous augmentons le nombre de sages-femmes.
CP : UNFPA